26/03/2025 reseauinternational.net  6min #272889

 Les États-Unis vont déclassifier 80 000 pages de dossiers sur l'assassinat de John F. Kennedy

Le mystère de l'assassinat de Jfk : Candace Owens explore les liens avec Israël et les sionistes

par Le Média en 4-4-2

Candace Owens dévoile des éléments troublants reliant Israël, l'AIPAC et les services secrets à la mort de Kennedy. Une lutte de pouvoir qui pourrait tout changer...

«C'est un petit groupe de personnes qui ont accumulé, je pense, beaucoup de pouvoir grâce au chantage et il ne fait aucun doute que nos membres du Congrès sont victimes de chantage».~ Candace Owens

Le 22 novembre 1963 : une date gravée dans l'histoire américaine

L'assassinat de John F. Kennedy à Dallas reste, plus de soixante ans après, un sujet de débats et de théories. Dans une récente intervention, Candace Owens a exploré ce qu'elle appelle le «terrier du lapin JFK», en s'appuyant sur des documents déclassifiés et diverses sources. Son discours, volontairement provocateur, met en lumière un angle inattendu : le rôle supposé d'Israël et des organisations sionistes dans cet événement historique.

Eisenhower et le complexe militaro-industriel : le décor est planté

Candace Owens commence par poser le contexte. Elle rappelle le discours d'adieu du président Dwight Eisenhower en 1961, avant l'assermentation de son successeur, le démocrate John F. Kennedy, où il mettait en garde contre l'émergence d'un «complexe militaro-industriel» susceptible d'exercer une influence excessive sur la politique américaine.

«Il a averti le public qu'une ombre construisait un gouvernement fantôme en arrière-plan», explique-t-elle, soulignant que cette menace existait déjà avant l'arrivée de Kennedy au pouvoir.

Selon elle, JFK aurait hérité d'un système où des forces invisibles tiraient les ficelles.

JFK et le Conseil sioniste américain : une lutte pour la transparence

Le cœur de l'analyse d'Owens repose sur une bataille méconnue entre Kennedy et le Conseil sioniste américain, ancêtre de l'AIPAC (American Israel Public Affairs Committee). Sous son administration, le ministère de la Justice, dirigé par Robert Kennedy, a exigé que cette organisation s'enregistre comme agent étranger sous la loi FARA (Foreign Agents Registration Act).

«JFK a dit : vous devez vous enregistrer sous FARA, parce que ça changerait la façon dont les Américains comprennent les nouvelles qui leur parviennent», rapporte Owens.

Cette loi oblige les entités travaillant pour des gouvernements étrangers à déclarer leurs financements et activités. Selon Owens, le Conseil sioniste refusait catégoriquement cette transparence.

Elle détaille une chronologie précise :

Octobre 1962 : le ministère de la Justice sollicite cet enregistrement sous la loi FARA (Foreign Agents Registration Act).

Novembre 1962 : un ordre formel est émis, mais l'organisation temporise.

Janvier 1963 : l'AIPAC est créée pour contourner cette obligation.

«Ils ont dit : on a une nouvelle organisation, ça devrait régler le problème. Mais le ministère de la Justice a répondu : non, ça ne suffit pas, on veut vos dépenses, vos sources de financement», insiste-t-elle.

Pour Owens, cette résistance acharnée soulève des questions : que cherchaient-ils à cacher ?

Une campagne de pression et des soupçons grandissants

Selon la journaliste, le Conseil sioniste ne s'est pas contenté de refuser : une campagne de pression s'est mise en place, impliquant médias et politiques.

Elle cite :

• Un article du Wall Street Journal de janvier 1963, suggérant que cet enregistrement nuirait à l'opinion juive américaine.

Donald Rumsfeld, alors membre du Congrès, aurait écrit au ministère pour exprimer ses craintes.

«Ils ont fait du lobbying sur les politiciens, sur les journalistes, pour dire que c'était inapproprié de demander ça», affirme Owens.

Octobre 1963 : la tension monte. Le ministère donne 72 heures au Conseil pour répondre. Une note interne affirme que s'enregistrer «détruirait le mouvement sioniste».

«Pourquoi étaient-ils si opposés à révéler leurs financements ? Qu'est-ce que ça aurait montré ?», s'interroge-t-elle.

Israël, le nucléaire et un conflit avec Ben Gourion

Un autre point de friction, selon Owens, était l'opposition de Kennedy au programme nucléaire israélien, notamment au réacteur de Dimona.

«Il se disputait au téléphone avec Ben Gourion, le Premier ministre israélien. Ils se détestaient», assure-t-elle.

Bien que certains échanges restent classifiés, elle soutient que JFK voulait empêcher Israël de devenir une puissance nucléaire, ce qui aurait renforcé l'hostilité à son égard.

Lyndon Johnson : un revirement radical

Le contraste avec Lyndon B. Johnson (LBJ) est frappant. Dès son arrivée au pouvoir, LBJ abandonne la pression sur l'AIPAC et soutient activement Israël.

«Tous leurs problèmes ont été instantanément résolus. LBJ a inversé le cap : il a aidé Israël à transporter des armes en secret, contre tout ce que JFK et Eisenhower défendaient», déclare Owens.

Elle cite un article du journal Haaretz :

«Israël n'a pas eu de meilleur ami que Lyndon Johnson».

Owens explore aussi les origines de LBJ, citant des spéculations sur d'éventuelles ascendances juives par sa lignée maternelle.

«Sa tante, Jesse Hatcher, était membre d'une organisation sioniste. Est-ce que ça explique son revirement ?», se demande-t-elle.

La CIA et le chantage : un lien avec Israël ?

Candace évoque également la CIA, que JFK voulait «disperser dans le vent» après l'échec de la Baie des Cochons.

Elle introduit une révélation issue du Ami Magazine (février 2021). Selon John Loftus, Reuven Shiloah, fondateur du Mossad, aurait utilisé des informations sur les liens nazis des frères Dulles et de Nelson Rockefeller pour obtenir des votes à l'ONU en faveur d'Israël en 1947.

«Shiloah a fait chanter la famille Dulles et Rockefeller avec leurs secrets nazis», rapporte-t-elle.

Owens relie cela à Allen Welsh Dulles, qui dirigea la Commission Warren après l'assassinat.

«Il a raconté une histoire ridicule sur Lee Harvey Oswald. C'est une imposture totale», lance-t-elle.

Le message aux juifs américains et la guerre de l'information

Owens conclut en s'adressant aux juifs américains :

«Vous êtes Américains d'abord, pas Israéliens. Vous n'êtes pas obligés de défendre l'État d'Israël».

Elle dénonce une «guerre de l'information» menée par l'AIPAC et cite Naftali Bennett, ex-Premier ministre israélien, sur des tentatives de contrôle de Wikipédia pour façonner les récits.

«Ils contrôlent les esprits américains depuis toujours», affirme-t-elle.

Une narration explosive, mais prudente

Owens précise :

«Si vous reliez les points et dites que c'est un sioniste qui a tué JFK, c'est exagéré. Mais quand vous regardez ses politiques et ce qui s'est passé après sa mort, ça pose des questions».

Elle s'appuie sur des sources juives pour éviter les accusations d'antisémitisme, tout en assumant que son discours provoquera malgré tout une vague de réactions hostiles de la part de ceux qu'elle critique.

source :  Le Média en 4-4-2

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